29 juillet 2007

Un ptit tour....

...avant de partir.
Nous sommes bien rentrés de notre tour de l'Amérique. On a parcouru dans les 9 300 km en train ! On en a eu plein les mirettes... fait qu'on a pris dans les 1800 photos en 1 mois, mais il faudra bien autant de temps pour tout trier :-) puis sinon, on est rentrés tous bronzés... faut dire qu'on était en balade toute la journée.
Les étapes qui nous ont vraiment plu : Les Rocheuses, San Francisco et la Nouvelle Orléans.
Il nous reste deux semaines à passer au Québec : la famille de Sébastien est arrivée hier : on va leur faire découvrir la province. On commence par une semaine à Montréal, ensuite on va longer le St Laurent jusque Tadoussac pour revoir les baleines, en passant par Québec et la région de Charlevoix ...
Voilà... il reste trop peu de temps encore icitte avant de rentrer définitivement au pays... soupir... cette fois, c'est la fin.

27 juillet 2007

En détails

Parlons de ce voyage côté pratique…

Tout d’abord : les transports. Je crois qu’on les a quasiment tous utilisés : train évidement, mais aussi voiture, taxi, bus, bateau et avion. Il nous a manqué... voyons... la moto, le cheval, l’hélicoptère, la montgolfière… lol !
Le train était un bon choix pour voyager tranquillement et confortablement, voir les paysages – mais côté pratique c’était épique ! On a passé un bon nombre d’heures à attendre dans les gares à cause des retards ou problèmes techniques… Les trains circulaient souvent d’une lenteur d’escargot, ou même s’arrêtaient en rase campagne… Bref, il a fallu gérer les désorganisations que ca a généré : location de voiture ou hébergement, transport à l’arrivée… Donc le train en Amérique, c’est pas mal, mais mieux vaut avoir un planning souple.
On a même terminé notre dernier trajet de TRAIN (Los Angeles – Nouvelle Orléans) … en BUS ! Après 24h de train, Amtrak nous annonce que les voies sont inondées plus loin à cause d’un orage. On va être transféré dans des bus à El Paso (Texas) pour finir le voyage. On avait déjà accumulé quelques heures de retard ! On est resté longtemps à El Paso à attendre le bus, qui est resté pas loin de 2h sur le quai avant de partir. Le plus étonnant dans l’histoire est qu’on est arrivé à l’heure à la Nouvelle-Orléans… sauf que nos sacs n’y étaient pas.

Pour l’hébergement, on a fait des expériences variées. On a principalement dormi dans des auberges de jeunesse. On a eu notre dose de nuits en dortoir de 10 personnes ou plus, avec ronfleurs sonores et absence de climatisation.

L’auberge la plus mémorable reste celle de Beauty Creek dans les Rocheuses. C’était très rustique : ni eau courante ni électricité. L’éclairage fonctionnait au gaz (propane), et l’eau venait du ruisseau d’à côté. Pour boire, l’eau était filtrée, sinon il fallait faire bouillir. Le plus drôle a été quand on a demandé si c’était possible de prendre une douche (située dans une cabane en bois). La fille de l’auberge ne savait pas si et comment la douche fonctionnait. On a dû être les premiers depuis un bout de temps à se laver ! Un jerricane d’eau placé en hauteur alimentait le pommeau de douche équipé d’un robinet… basique mais efficace. Enfin, on était au calme en pleine nature, et on était seuls dans notre dortoir :-) A Toronto et Vancouver, on a testé le « couchsurfing » : des habitants offrent gratuitement aux voyageurs de dormir sur leur canapé (ou matelas). Ca nous a permis de faire quelques économies. Le concept a de quoi surprendre, mais ça fonctionne bien. C’est assez étrange de se retrouver chez des inconnus qui nous reçoivent gentiment, et qu’on ne reverra jamais. A Toronto, un couple très sympa nous a hébergés. Nous étions dans une charmante maison de ville, avec trois chats, et au jardin trois poules qui raffolent de pastèque ! A Vancouver, un jeune acteur nous a accueillis de façon extraordinaire : on était comme chez nous, il nous a même laissé la clef ! Un appartement bien situé dans South Granville, et là aussi deux chats comme colocataires.
Après tout ça et quelques nuits en train, plus une nuit imprévue en bus, nous avons grandement apprécié le confort d’une bonne chambre d’hôtel (climatisée) à la Nouvelle-Orléans. On a quand même eu une dernière surprise : quand nous sommes arrivés à l’hôtel que nous avions réservé, celui-ci était fermé pour rénovation. La mauvaise blague ! Heureusement, un autre hôtel situé 500m plus loin avait de la place pour un tarif presque identique. Ouf ! Et nos bagages sont arrivés dans la soirée.
Le mot de la fin : des vacances mémorables à tous points de vue !!!

26 juillet 2007

Steamboat

Etant à la Nouvelle-Orléans, une promenade en bateau s'imposait... pour faire un peu comme dans Tom Sawyer ! Avec en plus une petite note folklorique : pour attirer les touristes sur le bateau à aube, une drôle de musique se faisait entendre tous les jours de croisière, à 14h : un orgue à vapeur nous titillait les oreilles. C'était rigolo, original, mais je m'en serais lassée rapidement. La musicienne était placée sur le toit du bateau, et on apercevait les jets de vapeur sortir des différents "sifflets".
Voilà une vidéo plus pour la bande son que pour les images...


Hurricane City

Dernière étape de notre tour de l'Amérique : La Nouvelle-Orléans. Une destination qui me faisait rêver depuis très longtemps, tout comme San Francisco.
Après la Californie et ses terres arides, le paysage change complètement : très verdoyant, de magnifiques grands arbres dont les branches sont couvertes de "moustaches espagnoles", les bayous avec une nature luxuriante (et même pas de moustiques)...


Le style architectural est aussi dépaysant : maisons coloniales ou créoles, principalement de la période espagnole, et quelques bâtiments rescapés de construction française. Dans le Garden district, les maisons ressemblent plus à des demeures ou des villas tellement elles sont belles et colorées. C'est un mélange de styles français, anglais, espagnol et de "Greek revival". Les trottoirs, par contre, sont tordus à cause des racines des arbres.

Nous n'avons pas croisé Brad et Angelina... pourtant on a bien arpenté (presque tous les jours) le quartier français où ils ont une maison. On s'est "consolé" en mangeant de délicieux beignets recouverts de sucre glace au Café du monde - très touristique mais ça vaut le coup tellement c'est bon.


La balade sur le Mississipi permet de voir les environs plus commerciaux et industriels, et de mieux se rendre compte que le fleuve est plus haut que la ville.
Katrina est présent dans l'esprit de tous les habitants - surtout à l'approche de "l'anniversaire" 2 ans plus tard. Il existe un tour de la ville sur ce thème, et les gens semblent en parler facilement. Au centre de la ville, on voit peu de dégats (sauf le musée Mint sur le jazz encore fermé; le tramway sur St Charles devrait être rétabli en 2008). En banlieue, dans les quartiers populaires et pauvres, il reste beaucoup à faire. Il y a encore des quartiers immenses délabrés, restés fantôme. La moitié de la population n'est pas revenue.
Mais on n'oublie pas de faire la fête, surtout le carnaval de Mardi-gras est un événement incoutournable. Comme ce n'était pas la bonne période, on est allé visiter le musée.

Et pour terminer en beauté notre séjour, nous avons été pour notre dernière soirée à Preservation hall - le temple du jazz. Tous les soirs, un groupe différent est sur scène - musique live unplugged : aucun micro. La salle est toute petite, et déjà une heure avant l'ouverture, la file d'attente avait commencé ! Nous avons assisté au concert du New Birth Brass Band, et il y avait une sacré ambiance :-)

20 juillet 2007

La cité des anges

Los Angeles ne nous attirait pas particulièrement avant notre départ, contrairement à San Francisco. C'est vrai que ces deux villes sont assez opposées - l'une plutôt intellectuelle et l'autre superficielle, soleil plage et culte du corps.
Toujours pour des raisons d'horaires de train, nous devions y faire un stop, alors on a choisi de se poser à Santa Monica pour profiter de la plage :-D Elles étaient immenses et désertes à Santa Monica, c'est déconcertant quand on pense à la foule sur la Côte d'Azur. A Venice Beach, c'est beaucoup plus animé : promeneurs à pieds, en rollers, vélo ou skate... des boutiques de souvenirs et des stands de tatouages au henné tous les 5m. On a passé une après-midi farniente sur la plage, avec une baignade qui consistait plus à sauter les vagues qu'à nager ! C'était notre journée repos, car après les nuits dans le train, ou en dortoir des auberges de jeunesse, il nous manque pas mal d'heures de sommeil.
Avant de quitter Los Angeles, nous avons fait un très rapide tour dans Hollywood : son boulevard, ses étoiles, son signe sur la colline, ses personnages de films et sa horde de touristes. C'est un monde à part, comme lorsqu'on passe la journée à Disneyland.





18 juillet 2007

San Francisco days

Après Vancouver et Seattle, nous continuons la découverte de la côte pacifique de l'Amérique : San Francisco. C'est la ville mythique de la Californie!
Après les paysages arides et désertiques, les petites bourgades que nous avons aperçus en train, cela fait un sacré contraste de se retrouver en milieu urbain, avec un climat frais.
Nous avons expérimenté la fameuse brume : ciel couvert le matin, et progressivement le soleil apparait à partir de midi - mais cela n'empêche pas la brume de redescendre sur la ville en cours de journée.
La ville est très agréable, comment dire... on a a-do-ré ! Les pentes ne se sont pas si pentues, enfin disons que ca reste sur de courtes distantes. Depuis Telegraph hill, le haut de la rue Lombard ou Alamo square, la vue sur la ville est splendide, avec la baie à l'horizon. Les eaux de la baie ont mille couleurs différentes, Alcatraz bien visible... et la couche de brume qui file sur la ville et coupe le Golden Gate.
Nous avons été aux quartiers les plus intéressants : Russian hill, Telegraph hill et sa Coit Tower, Union square, Chinatown, Financial district, le quartier italien North hill, au Civic center, au Fichermans wharf avec ses otaries... sur le Golden Gate Bridge évidemment, au Golden Gate park... Nous avons découvert le micro-quartier de Japantown, et le musée de peinture européenne installé dans le Palais de la Légion d'honneur (une copie de celui de Paris) avec un Penseur de Rodin et une petite pyramide dans la cour.
Le Chinatown est l'un des plus agréables de ceux que nous avons visités : animé et décoré. C'est qu'on a déjà visité ceux de Montréal, New-York, Toronto et Vancouver...






San Francisco est aussi très célèbre pour ses "cable-cars", qui font demi-tout sur une plateforme en bois, avec un petit coup de main :



14 juillet 2007

Seattle

On ne prévoyait pas forcément de faire étape ici, mais les horaires de train ne nous ont pas laissé le choix. Nous ne sommes restés qu'une après-midi et une nuit (sans faire de nuit blanche!).
La ville n'est pas très grande, et l'après-midi a été suffisante pour voir le principal au centre-ville : le marché Pike Place : pittoresque et très animé (avec beaucoup de touristes aussi), Pioneer square (quartier historique et architectural), les quais. Notre auberge de jeunesse était située dans la baie, à Vachon Island : cela nous a fait faire une balade en bateau. L'ile semblait vraiment sympa, assez sauvage même si elle est habitée, avec plein d'activités et balades à faire. Il y avait le festival des fraises qui amenait beaucoup de monde pour la fin de semaine. L'auberge était assez exceptionnelle aussi : ambiance far-west, avec ranch, tipis et roulottes. Une soirée sur place ne nous a pas permis de profiter de l'auberge et de l'île...
En repartant le lendemain matin, nous sommes passés devant une vitrine aux couleurs tricolores : c'est fête nationale, on est le 14 juillet !





12 juillet 2007

Vancouver

Après une quinzaine d'heures de train, nous débarquons à Vancouver pour 3 jours.
A peu près comme Toronto, je n'est pas été séduite par la ville. Il y a beaucoup d'immeubles modernes de verre près du port. C'est moderne mais ça manque de charme; la ville a pourtant des attraits avec les Rocheuses et l'océan. Il faudrait y rester plus longtemps pour mieux se faire une idée. Quelques jours supplémentaires nous aurait permis d'aller sur l'île Victoria et à North Vancouver (voir Capilano : son pont suspendu, la montagne...).
On a profité de la plage une après-midi pour se baigner dans l'océan Pacifique ! face à l'ile Victoria que l'on devinait au loin. On s'est plongé dans la verdure au Stanley Park, avec ses totems indiens...
Dans Davie village, le quartier gay, poubelles, abribus et bancs sont tous de couleur rose bonbon...!
Les coins vraiment sympas sont Gastown (le quartier historique de Vancouver, mignon mais tout petit), et Granville island : une petite presqu'île d'anciens hangars reconvertis en ateliers d'artistes et en marché. Granville island est vraiment chouette, le marché vaut le coup, plein d'aliments frais : on s'est régalé avec des petits pains, du saucisson (un an que je n'en avais pas mangé!) et de succulentes fraises.


L'anecdote : nous avons rencontré à Vancouver une mère et son fils de 12 ans (des Français) qui avaient voyagé avec nous entre Toronto et Jasper, et que nous avions déjà retrouvé quatre jours plus tard dans le train entre Jasper et Vancouver. Et ils étaient de Montréal...

09 juillet 2007

La promenade des glaciers

Après 2 jours 1/2 de train et plus de 8h de retard, nous arrivons dans les Rocheuses : notre étape nature. A 22h passé à Jasper, la nuit est seulement est train de tomber.
Après une première nuit en auberge de jeunesse, nous découvrons les environs de Jasper : le canyon Maligne, les lacs Patricia et Pyramide, Old Fort Point qui donne un joli panorama sur la rivière Athabasca, les cinq lacs.
La promenade des glaciers est en fait cette autoraute toute droite qui rejoint Jasper à Banff, au milieu des montagnes, traversant les parcs nationaux de Jasper et de Banff. Tout le long, des arrêts sont aménagés pour admirer des points d'intérêt.
Après les chutes Athabasca et Sunwapta, nous faisons un arrêt inopiné car des chèvres de montagne brouttent tranquillement au bord de la route.
Le décor des Rocheuses est splendide : les montagnes découpées, la roche apparente, neige et glaciers présents sur tous les sommets. Les lacs de glaciers présentent des variations infinies de bleus-verts émeraudes.
Nous avons marché sur le glacier Athabasca...et constaté à quel point il avait reculé au cours du XXe, à cause du réchauffement climatique. C'est dommage qu'il y ait une telle activité touristique - trop de voitures et de bus.
Nous ne sommes pas descendu jusqu'à Banff, mais jusqu'à Lac Louise. Un très beau lac en altitude, dans son écrin, surplombé par le glacier Victoria.

Cela faisait quelques années que je n'étais pas allée à la montagne, et je n'ai pas été déçue de la région. Ca a été notre coup de coeur au Canada. Tout était grandiose. Il y a plein de randonnées à faire... On a eu beau temps, juillet était une très bonne période pour y aller, car l'été là-bas est très court - certains lacs peuvent être encore gelés en juin. Côté animaux, on a pu voir quelques oiseaux, petits suisses, chèvres et marmottes... et pourtant c'est le pays de l'ours noir.

07 juillet 2007

Campagne

Quelques vidéos de la campagne canadienne, traversée en train :
en Ontario, Saskatchewan, Alberta et Colombie Britannique. Tant pis pour les reflets sur les vitres ... au moins c'est comme si vous y étiez...le bruit du train en moins!












06 juillet 2007

Le Canadien

Apres Toronto, nous avons donc pris le train pour deux jours de voyage : une grande traversée à travers le Canada jusque JaSper, étape des Rocheuses.
Le train a eu beaucoup de retard : il devait partir à 9h, mais c'est seulement à cette heure-là qu'il arrivait à Toronto en provenance de Vancouver. Le temps de nettoyer et preparer le train, nous sommes partis à 15h30! Donc l'arrivee à Jasper a été aussi décalée, le train n'a pas rattrapé son retard, au contraire.
Nous étions en classe économique, mais ce n'etait pas si mal : couverture, oreiller, masque et bouchons d'oreilles nous étaient fournis. Les fenêtres étaient assez grandes pour bien voir le paysage (en plus, les passagers sont libres de choisir leurs sièges). Il y a aussi une voiture avec dome panoramique, idéal car plus en hauteur.
En Ontario, ce ne sont que des bois, avec quelques lacs, des fermes isolées. Nous n'avons pas vu le Manitoba car nous l'avons traversé pendant la nuit. Le Saskatchewan est une immense prairie : tout est plat, vert, beaucoup d'exploitations agricoles, et par moments d'immenses champs jaunes à perte de vue. Rien de terrible à l'entrée de l'Alberta - il faut attendre d'arriver près des Rocheuses pour voir des forêts de sapins et le relief devenir montagneux. Avec le retard, nous avons vu les montagnes à la lumiere du soleil couchant : magnifique !



03 juillet 2007

To'

Deux jours de visite à Toronto : très différent de Montréal : une grande ville à l'americaine, pas vraiment de charme, et beaucoup de hauts buildings. Le coin sympa : les iles de Toronto : à 10 min de la rive sur le lac Ontario : on peut se promener partout à pied ou en velo. On a rencontré par hasard Charlotte, une pvtiste que nous connaissions de Montréal, arrivée à Toronto en janvier. On a passé l'apres midi ensemble ! Sinon, on logeait dans le quartier de Kensington market : très sympa aussi, avec tous ses marchands de fruits, les coffee shops, les boutiques d'habits vintage, le tout dans une ambiance un peu hippi - babacool.